Cloison à lames réfléchissantes
Trame en mouvement virtuel

Cloison à lames réfléchissantes
1966
acier, aluminium
232 x 277 centimètres

LE PARC va chercher à retourner les lois de la perception et de la géométrie contre elles-mêmes afin de traduire dans l'espace phénoménologique la destruction de la forme, de la lumière et de la vision. Il va notamment fonder sa pratique sur le paradoxe pointé par Marcel DUCHAMP et son "Optique de précision": c'est avec des moyens optiques que le combat contre la peinture rétinienne doit être mené. "Cloison à lames réfléchissantes" (1966-2005) ou "Relief avec plaques réfléchissantes" (1966), des structures en claire-voie, uniquement constituées de lames verticales et parallèles d'inox poli. Œuvres intermédiaires ou écrans, les "Déplacements" ne se contentent pas de réduire la visibilité et l'influx de lumière ou d'air. Par les multiples reflets qui se jouent constamment sur sa surface, ceci quel que soit l'endroit depuis lequel on regarde, ces cloisons offrent une vision disloquée, démultipliée et accélérée de ce qui se situe derrière elles.

Trame en mouvement virtuel
1965
bois, peinture, métal
204 x 247 centimètres

Comme "Instabilité par le Mouvement du Spectateur" (1962-1964), œuvre exposée en 1965 au MoMA dans l'exposition "The Responsive Eye" aux côtés de travaux de François MORELLET, de Bridget RILEY ou encore de Frank STELLA, sous la bannière de ce que son commissaire, William C. SEITZ, appelle la « perceptual abstraction », "Trame au Mouvement Virtuel" (1965) est un imposant relief vertical doté de plusieurs concavités au sein desquelles des miroirs réfléchissent, allongent, démultiplient et distordent une simple grille peinte en blanc sur un fond noir, actionnée par le corps en mouvement.