Ensemble de onze jeux surprise
1967
technique mixte (bois, plexiglas, plastique, moteur, etc.)
190 x 390 centimètres
Autour de mai 68 et d'un public volontiers iconoclaste, les spectateurs avaient été préparés à s'impliquer, aussi bien dans le devenir de l'œuvre que dans celui de la Cité, par certaines propositions antérieures du GRAV (comme les "Labyrinthes" – où il leur était « interdit de ne pas toucher » –, ou encore "Une journée dans la rue" en 1966). Dans ces rassemblements figurait notamment un étrange retable. Intitulée "Ensemble de jeux surprises" (1967), l'œuvre présente des trames et des formes géométriques qui s'agitent frénétiquement une fois que le spectateur presse, au hasard, sur un des boutons de la console située en avant de l'assemblage.