Ensemble de onze jeux surprise
Lunettes pour une vision autre

Ensemble de onze jeux surprise
1967
technique mixte (bois, plexiglas, plastique, moteur, etc.)
190 x 390 centimètres

Autour de mai 68 et d'un public volontiers iconoclaste, les spectateurs avaient été préparés à s'impliquer, aussi bien dans le devenir de l'œuvre que dans celui de la Cité, par certaines propositions antérieures du GRAV (comme les "Labyrinthes" – où il leur était « interdit de ne pas toucher » –, ou encore "Une journée dans la rue" en 1966). Dans ces rassemblements figurait notamment un étrange retable. Intitulée "Ensemble de jeux surprises" (1967), l'œuvre présente des trames et des formes géométriques qui s'agitent frénétiquement une fois que le spectateur presse, au hasard, sur un des boutons de la console située en avant de l'assemblage.

Lunettes pour une vision autre
1965
plastique, inox, verre
5 x 14 centimètres

Bien que l'on puisse difficilement trouver plus éloigné de l'histoire de la peinture que ses "Lunettes pour une vision autre" (1965) et "ses Miroirs" (1966), c'est grâce à ces œuvres que LE PARC remporte le Grand prix de peinture à la Biennale de Venise en 1966. Ces œuvres peuvent être considérées comme de véritables « environnements individuels » (J. CLAY) en ce sens qu'elles modifient, par divers renversements, distorsions, diffractions ou autres segmentations, ni plus ni moins que la totalité de ce qui se situe alentour – en général l'architecture du lieu, les autres œuvres et visiteurs.