Cercle en contorsion sur trame

Cercle en contorsion sur trame
1965
bois, moteur, rhodoïd
123 x 132 centimètres

Sur le principe théorique du miroir, LE PARC questionne la polarité usuelle entre l'objet et le sujet. Support phénoménal par excellence, hautement perméable à son environnement, le miroir reçoit l'image du monde alentour sans jamais la fixer en tant qu'image – au sens photographique, voire "pelliculaire" du terme. Dans de nombreuses œuvres de l'artiste composées de miroirs, il s'agit de piéger la lumière ou les formes et de donner le reflet d'un environnement. Ici, l'œuvre n'est plus un objet figé mais évolue sans cesse en fonction du mouvement qu'opère le cercle de miroir actionné par un moteur.