Mobile transparent

Mobile transparent
1962
bois, plexiglas, nylon
150 x 150 centimètres

Le "Mobile transparent" (1962-1996) appartient à la série des "Continuels mobiles"(dès 1959), assemblages, en grille, de multiples petits carrés de plastique ou de métal, suspendus en retrait d'un support, de façon à former un relief mural ou, plus rarement, une sculpture en « ronde-bosse ». À l'instar du parallélépipède "Cloud"(1964) de Robert MORRIS, l'œuvre de LE PARC est suspendue en hauteur et flotte à la manière d'un nuage, à ceci près que sa structure interne, prismatique, vibre intensément. Les innombrables éléments d'un "Continuel mobile", bien qu'exempts de toute « composition », sont mus par l'action calderienne qu'exerce le plus infime déplacement d'air. Toutefois, la distance prise avec CALDER est notable, notamment dans l'exploitation vibratoire de la lumière, qui joue, chez LE PARC, un rôle impensé par l'initiateur des "Mobiles et des Stabiles". La lumière est en effet piégée par la structure, démultipliée et diffusée sous forme de faisceaux tous azimuts, sur cet écran panoptique de projection qu'est devenue la salle d'exposition.