A as Stone
A Dying Generation
Aube
Belvedere
Einfühlung
Pshhhh
Second Life
Space Between (Circle)
Space Between (Cratère)
Space Between (Dome)
Space Between (Monument, Japon)
Split
Standing Waves
The Gate to Hell
Tueur de monde

A as Stone
2010
photographie
27 x 22 centimètres

Adrien MISSIKA utilise la photographie sans adopter de style particulier, ni de format ou de technique prédéfinie, les embrassant idéalement toutes dans le but impossible d'une synthèse de ce que la photographie représente aujourd'hui. Un autre aspect de son travail concerne le support physique donné à l'image et à sa représentation dans l'espace. Dans "A as Stone", il propose une sélection de clichés de ses archives qui abordent les thèmes du voyage, de l'architecture et du paysage.

A Dying Generation
2011
photographie impression laser noir et blanc
49 x 39 centimètres

La série "A Dying Generation" montre une typologie de palmiers photographiés en noir et blanc, les premiers plantés à Los Angeles dans les années 30, en plein boom d'Hollywood. D'une durée de vie d'environ 70 à 80 ans, ces exemples sont en train de disparaître, et avec eux, tout le symbole d'une génération dorée et de l'imagerie qui va avec. Ed RUSCHA les avait également photographiés au moment de leur apogée en 1971, et publiés dans "A Few Palm Trees".

Aube
2009
photographie

Belvedere
2008
sérigraphie
30 x 20 centimètres

Einfühlung
2004
impressions inkjet pigment ultra chrome sur papier coton
60 x 80 centimètres
pièce unique

"Einfühlung" peut se traduire par « compassion » ou « empathie » par défaut. Mais l'artiste définit le terme comme le sentiment de ne faire qu'un avec le monde. Cette série représente plusieurs grands ensembles d'habitations à but social à travers l'Europe. Les prises de vues ont été réalisées avec un téléphone portable. En grand format, les pixels grossiers évoquent le rendu du mouvement pictorialiste qui, au début de l'histoire de la photographie, cherchait à simuler la peinture. Des plans larges révèlent la qualité graphique de ces architectures, en même temps que leur déperdition. Adrien MISSIKA inclut dans le champ les environnements végétaux qui ont été pensés pour servir de cadre à ces constructions. "Einfühlung" est une version personnelle de l'histoire de l'architecture. Comme un décor à l'abandon la ville dont elle est issue. L'artiste semble déambuler dans une promenade documentée par son téléphone portable. Tel le voyageur du « Grand Tour » de la fin du 18ème siècle, Adrien MISSIKA propose, à sa manière, un itinéraire de l'architecture collectiviste. Le grain romantique, le flou velouté de ces photographies et la mélancolie qui en émane détonnent avec la sensation de banqueroute sociale qui s'en dégage. De même, le titre de la série, "Einfühlung", évoque un rapport inhabituel à ces logements honnis et décriés : celui de l'empathie. L'artiste mélange habilement les genres, oscillant entre une approche photographique/architecturale très contemporaine et une approche picturale/paysagiste plus classique. (Denis PERNET)

Pshhhh
2009
photographies noir & blanc sur cadre en aluminium
140 x 120 centimètres

Second Life
2012
c-prints
135 x 100 centimètres

Space Between (Circle)
2007
photographie couleur montée sur aluminium
40 x 50 centimètres

"Space Between" confronte notre désir de connaissance avec les vues d'un monde spatial factice. Les images n'offrent presque aucun repère spatio-temporel. L'histoire peut se jouer sur terre ou sur une autre planète, aujourd'hui ou dans un futur lointain. Quelques traces humaines sont données à voir (une route en spirale, un cercle en béton...) mais toujours trop énigmatiques pour se situer dans le temps ou dans l'espace. Le projet est présenté sous forme d'un accrochage de photographies toutes de formats différents mais encadrées de même manière. Elles sont ainsi liées entre elles comme une planche de bande dessinée. Comme son nom l'indique, "Space Between" interroge « l'espace entre » ; l'espace entre les images et les objets (rapport à l'accrochage, à l'espace d'exposition) ; espace entre les images elles-mêmes (car les photographies de "Space Between" sont de natures très différentes : documentaires, fabriquées de toutes pièces, ou même trouvées, téléchargées ou achetées). Ainsi, toutes ces photographies sont confondues sur un plan vertical, réunies en une même histoire. (Denis PERNET)

Space Between (Cratère)
2007
c-print contrecollée sur aluminium
18 x 24 centimètres

"Space Between" confronte notre désir de connaissance avec les vues d'un monde spatial factice. Les images n'offrent presque aucun repère spatio-temporel. L'histoire peut se jouer sur terre ou sur une autre planète, aujourd'hui ou dans un futur lointain. Quelques traces humaines sont données à voir (une route en spirale, un cercle en béton...) mais toujours trop énigmatiques pour se situer dans le temps ou dans l'espace. Le projet est présenté sous forme d'un accrochage de photographies toutes de formats différents mais encadrées de même manière. Elles sont ainsi liées entre elles comme une planche de bande dessinée. Comme son nom l'indique, "Space Between" interroge « l'espace entre » ; l'espace entre les images et les objets (rapport à l'accrochage, à l'espace d'exposition) ; espace entre les images elles-mêmes (car les photographies de "Space Between" sont de natures très différentes : documentaires, fabriquées de toutes pièces, ou même trouvées, téléchargées ou achetées). Ainsi, toutes ces photographies sont confondues sur un plan vertical, réunies en une même histoire. (Denis PERNET)

Space Between (Dome)
2007
photographie couleur sur aluminium
75 x 100 centimètres

"Space Between" confronte notre désir de connaissance avec les vues d'un monde spatial factice. Les images n'offrent presque aucun repère spatio-temporel. L'histoire peut se jouer sur terre ou sur une autre planète, aujourd'hui ou dans un futur lointain. Quelques traces humaines sont données à voir (une route en spirale, un cercle en béton...) mais toujours trop énigmatiques pour se situer dans le temps ou dans l'espace. Le projet est présenté sous forme d'un accrochage de photographies toutes de formats différents mais encadrées de même manière. Elles sont ainsi liées entre elles comme une planche de bande dessinée. Comme son nom l'indique, "Space Between" interroge « l'espace entre » ; l'espace entre les images et les objets (rapport à l'accrochage, à l'espace d'exposition) ; espace entre les images elles-mêmes (car les photographies de "Space Between" sont de natures très différentes : documentaires, fabriquées de toutes pièces, ou même trouvées, téléchargées ou achetées). Ainsi, toutes ces photographies sont confondues sur un plan vertical, réunies en une même histoire. (Denis PERNET)

Space Between (Monument, Japon)
2008
photographie couleur montée sur aluminium
75 x 100 centimètres

"Space Between" confronte notre désir de connaissance avec les vues d'un monde spatial factice. Les images n'offrent presque aucun repère spatio-temporel. L'histoire peut se jouer sur terre ou sur une autre planète, aujourd'hui ou dans un futur lointain. Quelques traces humaines sont données à voir (une route en spirale, un cercle en béton...) mais toujours trop énigmatiques pour se situer dans le temps ou dans l'espace. Le projet est présenté sous forme d'un accrochage de photographies toutes de formats différents mais encadrées de même manière. Elles sont ainsi liées entre elles comme une planche de bande dessinée. Comme son nom l'indique, "Space Between" interroge « l'espace entre » ; l'espace entre les images et les objets (rapport à l'accrochage, à l'espace d'exposition) ; espace entre les images elles-mêmes (car les photographies de "Space Between" sont de natures très différentes : documentaires, fabriquées de toutes pièces, ou même trouvées, téléchargées ou achetées). Ainsi, toutes ces photographies sont confondues sur un plan vertical, réunies en une même histoire. (Denis PERNET)

Split
2011
photographie couleur
34 x 51 centimètres

Standing Waves
2009
photographie couleur, impression jet d'encre pigmentaire
120 x 150 centimètres

Adrien MISSIKA, en jouant avec les attentes et à-priori du spectateur interroge d'une manière subtile notre relation au monde et à sa représentation. Il aborde l'imagerie des médias et de la culture populaire en accordant une attention particulière à l'histoire de la photographie et son utilisation contemporaine. L'image photographique et la vidéo sont caractérisées par leur lien avec le réel. Généralement documentaires, ils sont liés à l'existence des objets dont ils donnent une impression directe et immédiate. Dans "Standing Waves", le chevauchement de deux photographies de vagues rend hommage au phénomène physique de la « vague statique » qui apparaît lorsque deux ondes allant dans deux directions opposées entrent en collision.

The Gate to Hell
2013
photographie couleur contre-collée sur dibond
81.9 x 121.9 centimètres

Tueur de monde
2009
photomontage, impressions inkjet pigment ultra chromé sur papier
15 x 22 centimètres