Complexe des villas / Bâtiment Le Corbusier
Following the Right Hand of - Marlene Dietrich in “The Touch of Evil”
Ibhayibhile
In prevention of technical malfunction - Unplugged Bruce NAUMAN video work
Location piece (cross)
Names and colours
Occupancy by More than 6'682'685'387 Persons is Dangerous and Unlawful
Of the Influence of Fontana on His Own Work
One Thing Made of Another On Thing Used as Another - Andy Warhol
Quelque chose en moins, quelque chose en plus (moquette, bleue, S2565-R80B, Ø 80 cm)
Someone I don't know who reminds me of someone you don't know
Something Less Something More
Something Less, Something More - Brillo
Various Colours in Different Locations

Complexe des villas / Bâtiment Le Corbusier
2010
bois, carton bois, peinture
147 x 100 centimètres
pièce unique

Pierre BISMUTH effectue la synthèse impossible entre les deux visages du Le Corbusier des villas blanches et de celui des grands ensembles, avec l'humour et l'économie de moyens qui lui sont propres : il superpose en maquette plusieurs Villas Savoye pour créer un immeuble que n'aurait peut-être pas renié l'architecte suisse.

Following the Right Hand of - Marlene Dietrich in “The Touch of Evil”
2004
néon sur MDF
120 x 140 centimètres
pièce unique

Du début du film “La soif du mal” jusqu'à l'instant ici figé, Pierre Bismuth (né en 1963 à Neuilly-sur-Seine, vit et travaille à Bruxelles) a fidèlement suivi et retranscrit les mouvements de la main droite de Marlene Dietrich, créant ainsi un dessin qui vient se superposer à l'image originale. Apparemment aléatoire, cet enchevêtrement de traits est en réalité hautement signifiant et personnel, puisqu'il capture la gestuelle d'une actrice iconique, au mythe de laquelle l'artiste se frotte avec subtilité. Rapprochant diverses démarches artistiques du XXème siècle, des expériences de décomposition du mouvement des débuts de la photographie aux dessins à la lampe de poche, dans l'espace et l'obscurité, de Pablo Picasso, de l'écriture automatique à la peinture gestuelle, Bismuth réconcilie avec poésie l'image figée et le mouvement.

Ibhayibhile
2005
bibles sur socle
pièce unique

Le livre le plus largement connu et publié dans le monde est ici représenté dans ses différentes traductions: du Coréen à l'Arménien en passant par le Perse. L'artiste a intitulé son œuvre "Ibhayibheli", bible en zoulou d'Afrique du sud. Ainsi montrées, on peut s'apercevoir que ces traductions ne sont jamais absolument exactes, le texte différant selon la langue utilisée. Ibhayibheli est « un travail en cours »: le socle peut être étendu avec un système de progression au carré imprunté au projet de musée infini de Le Corbusier. Ce travail touche aux thèmes de l'universalité des peurs humaines, autant que des espoirs et des rêves, rappelant également l'universel travail missionnaire des Chrétiens et parfois ses conséquences dévastatrices.

In prevention of technical malfunction - Unplugged Bruce NAUMAN video work
2003
installation vidéo de Bruce Nauman débranchée
pièce unique

"En prévention de mauvais fonctionnement technique" (vidéo de Bruce NAUMAN débranchée) se résume en la présentation d'une vidéo de l'artiste américain, débranchée. Pierre BISMUTH cherche par là à tirer profit et en quelque sorte rentabiliser ces périodes plus ou moins courtes où les oeuvres vidéo sont installées sans être nécessairement en état de marche, dans le cas de problèmes techniques ou tout simplement de clôture de l'exposition en fin de journée.

Location piece (cross)
2004
néon violet
25 x 18 centimètres
pièce unique

Avec les "Location Pièces", Pierre BISMUTH recourt à l'enseigne au néon et sa faculté à lier un discours à un lieu. Prenant l'objet au sens littéral, il lui donne pour mission de n'indiquer que sa propre position et celle du cadre accroché à côté de lui.

Names and colours
2006
installation avec 36 bombes de peinture aérosol
pièce unique

"Most Wanted Men" est une peinture murale réalisée par Pierre BISMUTH en 2006 qui consiste en une accumulation de noms tagués sur le mur d'exposition, chacun dans une couleur différente. Si, chez Andy WARHOL, les "most wanted men" désignaient les criminels les plus recherchés des États-Unis, ils deviennent chez Pierre BISMUTH les artistes les plus cotés du marché de l'art actuel. En combinant la fascination du public pour les célébrités et la forme du graffiti, cette œuvre met à jour l'importance de la signature de l'artiste dans la construction de la valeur artistique. De cette peinture éphémère, il reste la collection de bombes étiquetées avec chacun des noms d'artistes et six grands dessins préparatoires, qui en constituent en quelque sorte les restes.

Occupancy by More than 6'682'685'387 Persons is Dangerous and Unlawful
2008
plaque émaillée
30.1 x 59.9 centimètres
pièce unique

Cette plaque de Pierre Bismuth parodie les consignes d'occupation dans les lieux publics aux États-Unis, les paraphrasant avec une ironie toute malthusienne. Elle était présentée en préambule de l'exposition éponyme de Pierre Bismuth à la galerie en 2008, pour laquelle il avait invité dix artistes et auteurs à collaborer chacun à une ou deux œuvres autour d'un des thèmes centraux de sa pratique artistique, l'idée de sabotage.

Of the Influence of Fontana on His Own Work
2003
catalogue découpé dans l'épaisseur
21 x 21 centimètres
pièce unique

One Thing Made of Another On Thing Used as Another - Andy Warhol
2003
origami plié
20 x 20 centimètres
pièce unique

Utilisant des affiches issues d'œuvres de Klimt, Warhol, Klee et bien d'autres, Bismuth produit les plus simples des objets pliés. Pendant qu'il traite de façon irrespectueuse ces icônes de l'histoire de l'art en brisant un tabou, il crée également quelque chose d'utile, des petits boîtes décoratives.

Quelque chose en moins, quelque chose en plus (moquette, bleue, S2565-R80B, Ø 80 cm)
2005
moquette bleue percée de trous Ø 80 cm, installation au kunstmuseum Thun
pièce unique

L'oeuvre consiste en une moquette trouée de cercles jusqu'à élimination du plus de matière possible ; les cercles ainsi retirés s'accumulent au sol comme autant d'objets à devoir gérer. Cette installation joue sur la gestion des résidus de fabrication. Ce qui manque à un endroit peut être trouvé à un autre : cela représente une nouvelle disposition du matériel et le processus rudimentaire devient ainsi visible au spectateur.

Someone I don't know who reminds me of someone you don't know
2004
photographies couleurs

Une fois encore Pierre BISMUTH s'en tient à une règle dictée par lui seul et à laquelle il se réfère dans le titre: cet amoncellement d'images tirées en majorité de magazines, nous montre des gens que l'artiste ne connaît pas mais qui cependant lui rappellent quelqu'un. Le titre nous incite à regarder dans notre propre cercle de connaissances dont certaines similitudes extérieures correspondraient à ces images, quitte à être en contradiction avec la revendication de Bismuth.

Something Less Something More
2004
bois
pièce unique

Des choses en moins des choses en plus consiste en une série de cloisons légères, trouées de cercles jusqu'à élimination du plus de matière possible ; les cercles ainsi retirés de la surface des murs s'accumulent au sol comme autant d'objets à devoir gérer. Cette installation joue sur la gestion des résidus de fabrication. Ce qui manque à un endroit peut être trouvé à un autre : cela représente une nouvelle disposition du matériel et le processus rudimentaire devient ainsi visible au spectateur.

Something Less, Something More - Brillo
2005
bois, papier
pièce unique

L'oeuvre consiste en une boite Brillo géant trouée de cercles jusqu'à élimination du plus de matière possible; les cercles ainsi retirés de la surface des murs s'accumulent au sol comme autant d'objets à devoir gérer. Cette installation joue sur la gestion des résidus de fabrication.

Various Colours in Different Locations
2005

Dans cette installation de diapositives, des couleurs choisies de façon arbitraire tournent long les murs d'une pièce. Le titre est une description objective du travail, contenant une sorte de règle appliquée à l'intérieur de celui-ci. L'œuvre constitue une sorte de traduction du verbe en un langage visuel. Les couleurs n'ont pas ici de sens symbolique, l'artiste est plus intéressé par le mouvement de l'image dans la pièce. L'œuvre devient ainsi mobile et invite le spectateur au mouvement afin de suivre les projections.