Polygon I
Polygon II
Polygon III
Polygon IV
Tropisme

Julian Charrière

Polygon I
2014
photographie noir et blanc double exposition sur papier baryté, cadre en acier, strates thermonucléaires
152 x 182 centimètres
pièce unique

Inspiré par une nouvelle de J.G. Ballard, La Plage ultime, Julian Charrière s'est rendu sur le polygone nucléaire de Semipalatinsk, au Kazakhstan, pour y réaliser la vidéo Somewhere et la série de photographies Polygon. Premier et principal site des essais nucléaires de l'URSS, c'est là qu'explosa la première bombe atomique soviétique en 1949, suivie jusqu'en 1989 de 455 autres, soit une puissance explosive totale 2'500 fois supérieure à celle de la bombe d'Hiroshima. Les photographies de la série Polygon ont été prises sur place en format analogique, et soumises au moment de leur développement à des radiations au contact d'échantillons de sable contaminé provenant du même site. Elles donnent ainsi à voir à la fois le site lui-même et la trace tangible des effets de la radioactivité.

Julian Charrière

Polygon II
2014
photographie noir et blanc double exposition sur papier baryté, cadre en acier, strates thermonucléaires
152 x 182 centimètres
pièce unique

Inspiré par une nouvelle de J.G. Ballard, La Plage ultime, Julian Charrière s'est rendu sur le polygone nucléaire de Semipalatinsk, au Kazakhstan, pour y réaliser la vidéo Somewhere et la série de photographies Polygon. Premier et principal site des essais nucléaires de l'URSS, c'est là qu'explosa la première bombe atomique soviétique en 1949, suivie jusqu'en 1989 de 455 autres, soit une puissance explosive totale 2'500 fois supérieure à celle de la bombe d'Hiroshima. Les photographies de la série Polygon ont été prises sur place en format analogique, et soumises au moment de leur développement à des radiations au contact d'échantillons de sable contaminé provenant du même site. Elles donnent ainsi à voir à la fois le site lui-même et la trace tangible des effets de la radioactivité.

Julian Charrière

Polygon III
2014
photographie noir et blanc double exposition sur papier baryté, cadre en acier, strates thermonucléaires
152 x 182 centimètres
pièce unique

Inspiré par une nouvelle de J.G. Ballard, La Plage ultime, Julian Charrière s'est rendu sur le polygone nucléaire de Semipalatinsk, au Kazakhstan, pour y réaliser la vidéo Somewhere et la série de photographies Polygon. Premier et principal site des essais nucléaires de l'URSS, c'est là qu'explosa la première bombe atomique soviétique en 1949, suivie jusqu'en 1989 de 455 autres, soit une puissance explosive totale 2'500 fois supérieure à celle de la bombe d'Hiroshima. Les photographies de la série Polygon ont été prises sur place en format analogique, et soumises au moment de leur développement à des radiations au contact d'échantillons de sable contaminé provenant du même site. Elles donnent ainsi à voir à la fois le site lui-même et la trace tangible des effets de la radioactivité.

Julian Charrière

Polygon IV
2015
photographie noir et blanc double exposition sur papier baryté, cadre en acier, strates thermonucléaires
152 x 182 centimètres
pièce unique

Inspiré par une nouvelle de J.G. Ballard, La Plage ultime, Julian Charrière s'est rendu sur le polygone nucléaire de Semipalatinsk, au Kazakhstan, pour y réaliser la vidéo Somewhere et la série de photographies Polygon. Premier et principal site des essais nucléaires de l'URSS, c'est là qu'explosa la première bombe atomique soviétique en 1949, suivie jusqu'en 1989 de 455 autres, soit une puissance explosive totale 2'500 fois supérieure à celle de la bombe d'Hiroshima. Les photographies de la série Polygon ont été prises sur place en format analogique, et soumises au moment de leur développement à des radiations au contact d'échantillons de sable contaminé provenant du même site. Elles donnent ainsi à voir à la fois le site lui-même et la trace tangible des effets de la radioactivité.

Julian Charrière

Tropisme
2014
plantes cryogénisées, vitrine frigorifique
170 x 70 centimètres
pièce unique

Tropisme est une monumentale vitrine frigorifique dans laquelle sont exposées des plantes figées dans une gaine de glace. Ces fougères, orchidées et succulentes font partie des plus anciennes familles de végétaux présentes sur Terre, puisqu'elles ont survécu à la grande extinction de la fin du Crétacé, il y a environ 65 millions d'années, qui a vu la fin des dinosaures non aviens et de nombreuses autres espèces d'êtres vivants. Témoins de temps très anciens qui dépassent et de loin l'échelle de l'humanité, fossiles vivants dont l'ADN a traversé les âges et les glaciations, Julian Charrière cryogénise ces plantes pour les conserver dans un présent éternel – comme si le temps pouvait être arrêté, et les plantes, protégées des forces d'entropie et de décomposition, archivées pour le futur. Cette œuvre est aussi inspirée par le roman de science-fiction Le Monde englouti de J.G. BALLARD, qui imagine la Terre revenue à une faune et une flore identiques à celles de la Préhistoire, hostiles pour les êtres humains, eux-mêmes dominés par leur "cerveau reptilien" et tentés par une régression vers un état primitif. Ces plantes, qui sont aussi de celles que nous avons adoptées dans notre environnement quotidien comme plantes d'intérieur, gardent près de nous une sorte de mémoire de ces temps primitifs.